Quand on devient parents, on s'imagine avoir un enfant doux, gentil, câlin...

Mais voilà, parfois il peut être très offensif, voir bagarreur et plus encore insultant!
C'est actuellement ce que je traverse avec Thibault, et je peux vous dire qu'en tant que Maman, mon petit cœur fond.
Cela nous surprend, nous, les parents et nous tombons de haut quand le comportement de notre propre enfant est en complète incohérence avec ce qu'il nous montre et est d'habitude.
Parfois, Thibault vit que dans un contexte dit "plaisir" et lorsque vient des contrariétés, c'est comme si je n'étais plus sa maman et les gros mots, mépris, etc... fusent.

C'est ce que l'on appelle faire une "intolérance aux frustrations".
En effet, il est doux, attentionné, tendre, câlin et souriant quand aucune contrainte ne vient le perturber.
Mais dès que c'est l'inverse, alors c'est le drame!
il se met en colère, s'oppose avec violence et surtout prend un air d'enfant s'en foutant de tout, insultant, colérique et très difficile à calmer.
Biensûre, je sais très bien que ces insultes qu'il émet n'est pas contre moi véritablement, mais au vu que son papa, lui donne toujours satisfaction, et que moi je suis celle qui le punis lors de bêtise, le force à faire des travaux à la maison (rangement de sa chambre, mettre la table, s'habiller, etc...) j'ai pour le coup de mauvais rôle.
Malheureusement je suis bien obligée au vu du rythme de travail de Laurent, d'être la maman donnant parfois des ordres, la femme de ménage, la banquière, ou encore l'animatrice, la cuisinière, etc...
Ce qui fait de Thibault un enfant se prenant pour un roi, considèrant ma personne que pour ses bons plaisirs et me rejeté si j'ai le malheur de ne pas répondre à sa demande.
Mais comment apprendre à son enfant à tolérer la frustration?

Cela consiste, non pas à le frustrer pour le frustrer, mais à l’accompagner dans ce qu’il vit émotionnellement, surtout dans ce genre de situation.
Tout d'abord avec Thibault, je tente de lui expliquer que c’est normal de ressentir ce qu’il ressent quand il n’obtient pas ce qu’il veut tout de suite et que important qu'il le respecte.
Alors évidemment, cela passe par des "je m'en fou", parfois de grosses crises munit d'insultes, de portes qui claquent, de jets d'objets, rentrant dans de violentes colères ou même de véritables réactions de rage.
Alors je ne vais pas vous mentir, c'est dur, que cela soit sur le plan nervosité, mental et fatigue.
Tout est sujet à des colères surtout lorsque je refuse.
Je tente à ce qu'il comprenne et entende, ce que j'essaie de lui expliquer, tout en restant ferme.
Mais voilà, Laurent ni arrivant pas, et allant à l'encontre de ma manière d'être, n'arrange évidemment rien.
En effet, Laurent, très absent dans notre vie de famille, à cause d'un travail prenant l'obligeant à être loin de nous, n'arrive pas à se faire à l'idée d'être un papa "méchant".
Et comment dire "NON" quand on ne veut pas peiner un enfant, son enfant...?
Actuellement, notre quotidien est rythmé par les exigences, les caprices et violences de Thibault.
Il veut tout commander, fait la loi, est impulsif, et à la moindre contrariété, entre alors dans de violentes colères voir même a des véritables réactions de rage.
Alors, en juillet, j'ai décidé de consulter et de me faire aider car de vous à moi, je devenais épuisée, culpabilisant en tant que mère d'avoir sans doute tout mal fait, et j'en arrivais à pleurer seule la nuit après une journée dite en totale furie.
Il m'était nécessaire d'être aidée et surtout de faire comprendre à Laurent que son aide m'était précieuse, que j'avais besoin qu'il joue le rôle de père, l'homme de la maison.
C'était important qu'il reprenne également sa place et apprenne à dire "NON" afin de permettre à Thibault de grandir, d'avoir des limites le sécurisant, comprendre ses manifestations à la frustration, sans pour autant céder, et surtout ne pas avoir peur de se confronter à son fils.
Nous avons eu différentes séances car c'était devenu important d'une part, de reprendre notre place de parents, mais également pour moi, qui avait ce besoin d'être épaulée, et de ne pas me sentir seule face aux comportements parfois difficiles de Thibault, seule à gérer en accumulant de la fatigue, culpabilisant d'être pas une bonne mère.
Sachez que si besoin, je serais ravie d'échanger avec vous sur les séances, les exercices effectués, pour que vous aussi, qui êtes peut-être face à cette situation puissiez être épaulés(ées) , comme j'ai pu l'être et ne pas vous faire penser que vous êtes vous seul(e).
Alors n'hésitez pas à revenir vers moi soit par mail ou sur notre page instagram @un_petit_monde_a_3.
Et en attendant raconter moi les crises de ton enfants
Comments